Un tableau acheté = un arbre planté

Peintre en Bretagne.
Livraison en France métropolitaine.
Retraits à Rennes, Cesson-Sévigné et Guingamp.

J’ai revu Pont-Aven et son musée (2019)

620,00 

Paiement possible en 3 fois sans frais supplémentaires.

Acrylique sur toile & châssis.

Livraison à domicile en France métropolitaine (une à deux semaines de délai) : + 62€.

Retrait gratuit en Bretagne :

  • Rennes ou Cesson-Sévigné : moins d’une semaine.
  • Guingamp : une à deux semaine.s.

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Description

En 1888, dans une lettre au Peintre Emile Shuffenecker, Paul Gauguin écrit « J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. » Tout est dit d’une authenticité préservée, d’un temps figé dans les clichés, les stéréotypes ou les imageries primitives et pittoresques puisque l’on ne connaît que ce que l’on voit de l’extérieur : des paysages, des paysans, des pêcheurs, des vêtements du quotidien ou de fête considérés comme des costumes traditionnels, des processions et des pardons, des dolmens et des menhirs. Il n’y a pas que Gauguin. Une Bretagne exotique vue de Paris par les critiques d’art et le public du Salon de Peinture et de Sculpture : la Bretagne attire et inspire les Peintres, la critique commente les Tableaux sélectionnés et le public a l’appréciation des commentaires influents. En retournant à Pont-Aven, j’avais en tête son musée et son École de Peinture éponyme. Le Tableau « J’ai revu Pont-Aven » invente une histoire de la Bretagne inspirée de l’École de Pont-Aven, couleurs et cloisonnisme, où se mêlent nature, portraits, voiture, Ankou et animaux préhistoriques imaginés. Le personnage à double-tête inversée, tête en haut, tête en bas, symbolise le grand-écart, jambes ou bras, ou encore le saut de géant qu’il faut réaliser pour s’extirper du piège de peindre « à la manière de » sans pour autant croire que personne n’influence. Le Tableau garde par endroits le grain de la toile d’origine et des réserves, c’est-à-dire des parties non recouvertes de peinture. Le pinceau n’appuie ni ne reprend le trait, large ou mince, des espaces restent ouverts sur le support. Pourquoi ? Dans le roman de Patrick Chamoiseau, « L’Empreinte à Crusoé », le récit du personnage livre une réflexion sur l’Écriture et la quête identitaire : « des livres déjà écrits par d’autres mais que je n’avais qu’à réécrire, à désécrire, dont je n’avais qu’à élargir l’espace entre les phrases, entre les mots et leurs réalités, pour les remplir de ce que je devenais sans vraiment le savoir, et que j’aspirais à devenir sans être pour autant capable de l’énoncer ». On ne peint pas sans dé-peindre. On ne peint pas sans laisser de la place aux Tableaux à venir. Et que sait-on du Peintre que l’on est et que l’on deviendra ? Et la quête identitaire de l’Artiste Peintre ? Une recherche des origines ou la recherche d’une originalité ? Peindre, dé-peindre, re-peindre…

Informations complémentaires

Dimensions89 × 116 × 2 cm